CM du 1er avril 2019 : Joséphine Baker, lutte contre les stéréotypes sexistes, Paul Faure...

Cher JCG le conseil municipal du 1er avril 2019 a été marqué par la volonté de la municipalité de céder une fois de plus au politiquement correct en «féminisant les noms de rue», c'est pourquoi cinq nouvelles femmes sont désormais sur le plan de notre cité. Oui, et je ne vous cache pas que je trouve ce genre de décision profondément ridicule car cela obéit à une mode. C'est d'autant plus ridicule que le choix de l'une d'elles, Joséphine Baker pour ne pas la nommer, pourrait attirer une plainte de n'importe quelle association LGBT contre la Ville...

Comment cela ? Eh bien parce que la fameuse Joséphine Baker - que Wikipedia présente comme étant «d'origine métissée afro-américaine et amérindienne», attention ça jette ! - était également - autre qualité devant laquelle se couchent les élus d'aujourd'hui : bisexuelle...

Où est le problème ? C'est un «plus» au contraire ! Oui, enfin...  non ! car il se trouve - information également livrée au grand public par Wikipedia - que Joséphine mérite aussi le qualificatif - ô combien infâmant aujourd'hui - d'homophobe car figurez-vous qu'elle a chassé de son foyer l'un de ses fils adoptifs parce qu'il était homosexuel ! Franchement, qui aurait pu penser qu'une bisexuelle se comportât de la sorte à l'égard d'un inverti qui, de surcroît, se trouve être son rejeton ?

C'est bien la peine que la Ville ne cesse de chérir l'association La Gomme 53 pour choisir une femme qui ne voulait pas accepter un homosexuel sous son toit ! Oui, cela prouve aussi que la commission qui choisit les noms de rue à Laval ne lit pas les biographies des gens qu'elle décide d'honorer pour des raisons qui relèvent du politiquement correct. Dans le choix de Baker, elle s'est contentée de savoir qu'elle était métisse, bisexuelle, résistante à la sauce gaullienne et engagée dans le combat pour les droits civiques des congoïdes aux USA !

Les élus n'ont même pas été choqués par le fait qu'elle ait participé dans sa jeunesse à une revue au nom aujourd'hui très controversé : la «revue nègre» ! Non ! Et c'est pourquoi j'ai profité de l'occasion pour rappeler que Madame Caumont, l'élue chargée de lire la délibération, a pu employer dans le petit texte concernant cette dernière, petit texte que nous avons reçu avant le vote, le terme - tout à fait exact je tiens à le dire - de «revue nègre» sans risquer de se retrouver au poste de police comme bibi il y aura bientôt deux ans pour avoir dit qu'Aimé Césaire était noir...

En fait vous auriez dû, lors de ce conseil particulièrement houleux de mai 2017, annoncer franchement la couleur en indiquant qu'Aimé Césaire était «nègre» et non «noir»... Oui, c'est ce que je me suis permis de dire et ce avec d'autant plus d'assurance, je me répète, qu'un des derniers livres de Césaire est intitulé : Nègre je suis, nègre je resterai...

Ces deux points évoqués, utilisation du terme «revue nègre» et renvoi du fils adoptif qui était de la jaquette,  j'ai tenu à dire que je n'avais rien contre le fait qu'une voie lavalloise porte désormais le nom d'une femme dont la beauté sauvage ait pu s'exprimer en dansant le charleston simplement vêtue d'un pagne de fausses bananes. Rien contre mais rien pour non plus...

Disons que vous avez sauté sur cette dénomination pour évoquer une vieille affaire qui avait été portée à la connaissance des Lavallois il y a plus d'un an, je crois par le journal Ouest-France. Oui, l'occasion était trop belle, je n'ai pas pu résister...

Révélez donc à nos lecteurs ce que vous avez dit exactement car la presse s'est bien gardée d'en parler de peur de s'attirer les foudres du maire de la Ville... Sachant ce dernier toujours à la recherche d'événements susceptibles d'améliorer «l'attractivité de notre cité», je me suis permis de lui demander d'organiser un concours de danse où les participantes auraient l'obligation d'être habillées comme cette chère Joséphine. Et d'ajouter : Vous pourrez également, si le concours s'organise, demander à un ancien parlementaire de vos amis de présider le jury, un certain Jean-Vincent Placé...

Et c'est ainsi que vous avez rappelé à ceux qui avaient eu vent de cette histoire, qu'en 2016 je crois, le mongoloïde Jean-Vincent Placé, alors qu'il se trouvait à Rome avec un ami, avait demandé à une jeune femme de danser pour eux sans pour autant revêtir une tenue de scaphandrier... Oui, et cet ami n'était autre que le maire de la Ville qui, visiblement, présente deux facettes de son personnage : celle que les électeurs peuvent voir dans les réunions publiques et l'autre, sur laquelle je ne m'étendrai pas car, comme disait Thierry Roland à Jean-Michel Marqué, «cela ne nous regarde pas !»

Plus sérieusement, vous avez également évoqué deux autres nouvelles dénominations mais cette fois qui ne concernent pas des femmes. Oui, j'ai regretté que la place principale de la ZAC de la Gare portât les dates des 7 et 15 juin 1944 qui évoquent les bombardements alliés de la Seconde guerre mondiale à Laval, bombardements dont j'ai entendu parler moult fois pendant ma jeunesse...

Pourquoi ? Parce que je pense qu'il y avait matière à trouver une autre dénomination pour cette place qui sera immanquablement fréquentée par des gens qui débarqueront chez nous pour la première fois dans les années à venir. Deux raison motivent mon refus :

1°)  Evoquer les bombardements anglo-américains en 2019 franchement, faut être morbide ! De plus il faut quand même savoir que ces bombardements alliés ont fait 57 000 morts dans notre pays - et qu'ils suscitent depuis de longues années de très nombreux travaux historiques fort critiques à leur égard car ils démontrent qu'ils n'étaient pas tous - et loin s'en faut ! - indispensables ! En clair, moins on en parle, mieux c'est, sauf si, bien sûr, on décide de rendre hommage aux victimes de ces bombardements mais dans ce cas, offrons ce nom à une allée du cimetière Vaufleury...

Et la seconde raison ? Elle tient en quelques mots : marre de la Seconde guerre mondiale ! Que je trouve déjà suffisamment représentée dans notre cité, ainsi qu'à la télévision et au cinéma ; pensons un peu aux investisseurs allemands susceptibles de venir faire des affaires à Laval...

Vous avez ensuite évoqué le nom de Beltrame... Oui, Je me suis réjouis que la Ville souhaitât donner le  nom d'une de nos rues à un patriote français  qui était également un fervent catholique, un gendarme hors pair qui a fait son devoir jusqu'à l'abnégation et qui, si j'en crois ce que j'ai lu, avait quitté les «frères la gratouille», comme les appelait Mitterrand, la franc-maçonnerie.

Quand on sait à quel point des personnages de cette trempe sont haïs par les gauchos et les bobos on ne peut que se réjouir de cette «promotion lavalloise". C'est exactement ce que j'ai dit avant d'ajouter le point suivant en m'adressant à François Zocchetto : «  J'espère, monsieur le maire, que vous mentionnerez sur la plaque de Beltrame que ce monsieur a été victime du terrorisme islamique pour bien préciser le nom de son ennemi, qui est aussi un ennemi de notre pays. Mais attention, l'islamiste qui l'a tué n'est pas le seul coupable ! Le sang d'Arnaud Beltrame retombe aussi sur la tête de celles et ceux qui, depuis un demi-siècle, ont mis la France dans cette situation  de guerre intérieure, à force de laxisme, d'incompétence, de compromissions et de trahisons. »

Vous n'avez pas évoqué Jane Guyon, que vous avez pourtant personnellement connue, l'ayant interrogée plusieurs fois pour Laval-Infos. Non, je n'ai pas voulu monopoliser la parole sur cette délibération des noms de rues car j'étais le seul à m'y intéresser vraiment. Mais je me réjouis in petto que cette femme agréable et passionnée (par les sciences, l'aviation, la vie lavalloise) ait désormais une plaque de rue dans sa ville préférée.

Auparavant, je vous ai entendu évoquer le fameux Contrat de ville en critiquant une subvention de quelque 100 000 euros. Oui. Et voilà exactement ce que j'ai dit : « Je ne reviendrai pas sur les sommes énormes déversées chaque année dans les quartiers dits sensibles sous le vocable Contrat de Ville, somme énormes payées par le contribuable vache-à-lait et systématiquement débloquées pour masquer l'échec patent de la politique immigrationniste que connaît la France depuis les années 70 quand la loi Veil d'un côté et le regroupement familial de l'autre ont signé la mort de notre croissance démographique interne...

Je n'y reviens pas car 1°) j'ai déjà dénoncé cette gabegie plus de dix fois dans cette enceinte et 2°)  tout le monde s'en moque à l'exception des dizaines de professionnels de l'animation que cette manne financière politiquement correcte permet d'occuper 365 jours par an.

J'insiste néanmoins sur une partie de ce que vous nommez le «pilier cohésion sociale», en l'occurrence sur l'un des quatre projets concernant les questions de l'éducation à la citoyenneté et à l'accès aux droits, «l'action», je vous cite, «axée sur la lutte contre les stéréotypes sexistes» car je devine ce que cache ce genre de verbiage, à savoir la pénible rééducation de type communiste que les gouvernants «d'à c't'heure » (aurait dit ma grand-mère) veulent imposer à notre jeunesse déjà passablement déboussolée par les grandes mutations démographiques et technologiques.

Cette rééducation est insupportable et doit être contestée avec force pendant qu'il en est encore temps car au train où vont les choses, si nous ne faisons rien, les hommes ne pourront bientôt plus satisfaire debout leurs besoins naturels sans passer pour d'affreux machos ! Et les femmes devront payer un impôt quand leur poitrine dépassera celle de leur conjoint ! Au nom de la sacro-sainte égalité, notre univers est en train de devenir irrespirable !»

Et de conclure : «J'espère que Madame Stéphanie Hibon-Arthuis bien connue pour avoir la tête sur les épaules saura porter ces critiques auprès des autorités compétentes car je ne peux pas croire qu'elle ne les partage pas. »

Enfin, dernière de vos interventions, vous avez évoqué le programme d'action culturelle des musées... J'ai dit en effet que je proposerais bien à Didier Pillon de faire une exposition avec les toiles les plus moches, les plus loufoques qu'il a achetées avec notre argent depuis le début de la mandature mais que je ne croyais pas avoir la moindre chance d'être suivi... Alors je me suis contenté de lui suggérer de faire en sorte qu'un hommage à Paul Faure soit intégré au programme des festivités culturelles car ce pianiste récemment disparu fut l'un des rares musiciens d'envergure que notre cité a, si j'ose dire, engendrés...

Et là, chose incroyable, Didier Pillon a dit qu'il était d'accord avec vous et qu'il essaierait de faire quelque chose... Oui, et cela ne m'étonne pas car musicalement Pillon tient la route. Il connaît le talent de Paul Faure, musicien que j'ai eu l'honneur de fréquenter plusieurs fois dans les années où mes idées politiques étaient inconnues auprès de certains amateurs de jazz... Je le savais d'un autre bord que le mien mais j'appréciais son immense talent, sa gentillesse, sa simplicité surtout. C'est quelqu'un que j'écoute encore aujourd'hui avec régularité. Je ne l'avais pas revu depuis au moins cinq années mais j'ai appris sa disparition avec beaucoup de tristesse.

Cher JCG il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte, permettez-moi de vous saluer et de vous dire à la revoyure. A bientôt, Bois-Renard, nous nous reverrons lors du prochain conseil où nous évoquerons les prochaines municipales qui se tiendront dans moins d'un an et que je commence à préparer avec sérieux.