CM du 21 mars : nouvelle censure, Albert Jacquart, faux racisme, dépenses somptuaires...

JC Gruau, lors du dernier conseil du 21 mars 2016 le maire vous a de nouveau censuré, cela devient une habitude chez lui. Oui. Et si je voulais, d'un trait, dépeindre ce qu'il est, je donnerais cette image certes quelque peu osée : sous ses airs d'enfant de choeur se cache un dictateur ! Disons, plus sérieusement que, comme il est toujours pressé, il a de plus en plus de mal à accepter qu’on le contredise car cela prend du temps. Il a également de plus en plus de mal à accepter qu'on critique ouvertement le Système qui tue la France mais qui l’enrichit, lui et ses copains parlementaires, grâce à des indemnités si outrageusement élevées qu’elles finissent par agacer un nombre croissant de Français qui ne sauraient être qualifiés d'extrême droite...    

Vous le pensez ? Oui. Car tout l’argent dépensé pour nourrir et enrichir les « huiles » de cette république en fin de course est devenu si important, si choquant qu’il finit par faire réfléchir nombre de jeunes qui veulent réussir dans la vie sans entrer à l'étage supérieur de la fonction publique. Pourquoi seraient-ils assez idiots pour rester en France, à travailler comme des forcenés pour payer des charges énormes (RSI...) et des taux d’imposition terriblement élevés qui serviront essentiellement à engraisser des milliers de parlementaires anti-France et à faire vivre, dans la haine et le ressentiment, des millions de parasites étrangers qui vivent chez nous - ou qui vont y débarquer - en se sachant protégés dans tous les domaines ? Quand on est doué pour les affaires, il faut vraiment être maso pour rester en France, non ?  

Et que dire des sujets qu’on n’a plus le droit d’évoquer lors des débats sans être traité de « raciste », de « pétainiste », « d’esclavagiste » ? A qui le dites-vous ? C’est pénible pour l’opposant que je suis. Très pénible.

J’ai vu. Vous avez parlé, relativement au Contrat de ville, de « certains voyous » qui auraient « besoin d’un coup de pompe dans le derrière, comme on disait dans le temps », et, comme vous aviez parlé d’immigration incontrôlée et de communautarisme juste avant, une fois de plus, on vous a traité de « raciste » avant de vous couper le micro. Oui, la méthode zocchettienne, est toujours la même car elle marche très bien ! Généralement elle est déclenchée dès que je m’adresse à Samia Soultani, une élue hyper-sensible si vous voyez ce que je veux dire… Mais le journaliste de Ouest-France, que je remercie au passage, n’est pas tombé, pour une fois, dans le panneau ! Car, dans l’édition du mardi 22 mars, il a cité ma « défense », en quelque sorte : l’une des rares phrases que j’ai eu le temps de prononcer – juste avant d’être privé de micro - à Samia Soultani…

Samia Soultani qui, je tiens à le rappeler, doit sa carrière « prestigieuse » (je parle des revenus financiers) à son intelligence, certes, mais – surtout – au fait d’être l’un des éléments les plus attrayants de cette « diversité » que les politiciens ont voulu mettre en avant pour sauvegarder leurs petits avantages... Oui, sans la volonté de François d’Aubert de la placer en deuxième position sur sa liste en 2008, celle qui n’était Française que depuis quelques années - quatre ans, je crois - n’aurait point grimpé si vite en politique, c’est évident. Mais je rappelle qu’elle avait fait un très beau discours lors de la campagne 2008… C'est une femme de qualité que j'estime, par ailleurs, je tiens à le rappeler.  

Revenons à nos moutons. Quelle était cette phrase de vous que le journaliste a reprise ?   : « Ne me faites pas passer pour le raciste que je ne suis pas ! » Je rappelle que les gens qui vous traitent de « racistes » dès que vous pointez du doigt les problèmes que pose l’immigration extra-européenne en général et musulmane en particulier, sont les mêmes qui nient – contrairement à moi – l’existence des races ! Mais ces donneurs de leçons ne sont pas à une contradiction près, se contentant de répéter ce que les merdias passent en boucle à la télé et ailleurs : il n'y a pas de races mais... vive SOS Racisme !  

Vous aimez à dire que vous êtes « le seul opposant » au sein du conseil. C’est vrai concernant la mise en cause du Système. Les socialistes et le coco-systématiquement-mis-à-l’honneur par Zoc Premier(il a encore pu s'exprimer en fin de conseil sans que nous puissions lui répondre ! j’y reviendrai en fin d'entretien) sont dans le Système. La preuve : ils acceptent toutes les mesures prétendument sociales proposées par le maire.

Vous faites allusion au dernier vote concernant les « études » liées au Contrat de Ville ? Oui. Figurez-vous que mes collègues de l’opposition de gauche – il est vrai fonctionnaires pour la plupart - ont tous voté ces « études » qui vont coûter la coquette somme de 275 000 euros aux contribuables ! Et tout ça pour quoi ? Pour nous dire ce que l'on sait déjà depuis des lustres, qu'on a entendu 10 000 fois, à savoir que Saint-Nicolas n’est pas la Sillicon Valley, qu’il y a tel ou tel problème, etc. C’est proprement scandaleux et m’oblige à m’opposer catégoriquement à ce genre de dépenses inutiles ! Bien sûr, leur ai-je dit, j’aimerais me réjouir de savoir que Laval va rénover du sol au plafond l’un de ses quartiers emblématiques, Saint-Nicolas. J’aimerais me réjouir qu’un « programme d’études » soit lancé mais je ne le ferai pas car il s’agit, une fois de plus, de piquer de l’argent aux contribuables qui n’en peuvent plus de payer pour rien !

Enfin, pour rien, façon de parler car ce gouffre à pognon dénommé Contrat de ville enrichit toute une armée de spécialistes, d’experts, d’urbanistes, de communicants, de pistonnés, etc. Oui, c’est exactement ce que j’ai dit. Car il y en a quand même - j'espère que vous êtes assis - pour plus de 270 000 euros ! 270 000 euros ! Rien que pour des études à la noix ! Scandaleux !

Vous êtes ensuite revenu sur ce que vous aviez dit la semaine précédente, lors du conseil communautaire. Oui. J’ai rappelé que la Cour des comptes, en 2012, avait vivement critiqué les sommes énormes dépensées depuis des années et des années pour financer cette « politique de la Ville » que les socialistes ont créée mais que la droite a systématiquement reprise à son compte chaque fois qu’elle accède au pouvoir.

Depuis le lancement de cette politique, des dizaines de milliards ont ainsi été dépensés en pure perte ! Oui, car ce n’est pas l’amélioration de l’urbanisme qui va empêcher un quartier de devenir un « ghetto » mais les personnes qui y vivent, avec des coutumes et des traditions incompatibles avec les nôtres ! Le principal problème, qui caractérise le fameux "suicide français", c’est la politique d’immigration incontrôlée – encore accentuée dernièrement par les arrivées de prétendus « migrants » ; l’immigration incontrôlée et aussi l’abandon par la République de toute exigence d’assimilation à des codes sociaux et culturels français.

Il me semble que vous lui avez dit qu’il se trompait lourdement en pensant que l’argent allait régler les problèmes avec certaines populations…  Oui. Chacun le sait, les jeunes désoeuvrés qui habitent ces quartiers dits « sensibles » ou « prioritaires » ou je ne sais quel mot de la novlangue orwellienne, ont avant tout besoin d’être éduqués,  formés, et dressés pour certains car ce sont des voyous. Il y a encore quelques années, je me répète, ils auraient pris un coup de pompe là où je pense alors qu’aujourd’hui ils paradent sur les réseaux sociaux en alignant la vulgarité la plus crasse.

Là vous avez été interrompu une première fois. Oui. Et notamment par les criailleries de la mégère de la CGT qui, à ma gauche (mais en face), passe son temps à blablater avec ses voisins sans oser demander la parole pour s’exprimer ou me contredire. Car cette rouspéteuse professionnelle me fait l’honneur de me détester.  

C’est elle qui vous a reproché la semaine dernière d’avoir dit que vous étiez un Lavallois de souche. Oui. Il nous reste encore quatre ans à passer ensemble - si Dieu nous prête vie... Cela promet !  

Que lui avez-vous dit ? Je ne me souviens plus très bien car, quand les élus commencent à râler un peu fort, c’est difficile de se faire comprendre de ma place (je suis tout au bout et je ne vois pas le maire !), il faut hausser le ton et, partant, la concentration en subit les conséquences. Le compte-rendu détaillé de la séance – que je recevrai dans quelques mois - me le dira – mais je sais seulement que je ne lui ai pas dit ce que j’avais envie de lui dire… Dieu merci ! Un jour, peut-être, je me lâcherai...

Vous avez néanmoins pu reprendre votre texte... Oui. Et je l’ai conclu ainsi : Le problème c’est qu’il n’y a pas beaucoup de travail à leur offrir [à ces jeunes] et que, souvent, ils ne présentent pas tous une image qui donne envie de leur trouver beaucoup de qualités… J’avais envie de parler du choix d’un prénom français pour aider à une meilleure intégration mais je me suis tu. Cela m’aurait obligé à citer un auteur que j'apprécie tout particulièrement, Richard Millet, que Gallimard a honteusement viré de son comité éditorial et qui a écrit des choses très justes sur le sujet...

Vous avez ensuite parlé de Samia...  Oui. J’ai dit texto : « Je sais que Madame Soultani me dira – une fois de plus - qu’il faut tout essayer pour lutter contre le chômage et je lui répondrai - une fois de plus - que la première chose que les politiques devraient faire est de baisser leurs indemnités, lesquelles sont honteusement élevées et finiront – tôt ou tard - par susciter la colère de ceux qui en ont marre de payer, je veux parler des contribuables que le Système considère comme des vaches à lait ! »  

Et c’est ensuite que vous avez eu un échange avec le maire et Samia Soultani ? Non, pas un échange ! J’ai écouté ce qu’ils m’ont dit et quand j’ai voulu répondre, le maire m’a coupé le micro. Je me souviens qu’il a parlé des électeurs de Saint-Nicolas, « vos » électeurs m’a-t-il dit comme s’ils m’appartenaient ! Il a trouvé bizarre que je critiquasse le fait qu’il souhaite donner de l’argent pour refaire le quartier. Sous-entendu, "n’est-ce pas contradictoire" ? Défendre des électeurs et refuser que j’améliore leur cadre de vie ! Je n’ai pas pu lui répondre que « mes » électeurs, je m’en souviens, ne se plaignaient pas de la « crasse » de certains  immeubles ou de choses matérielles mais des habitudes et des coutumes de certains voisins… Pour eux, le problème n’était pas matériel ! A quoi cela sert-il de refaire la façade de l’immeuble si le voisin du dessus vous empêche de dormir ? Ou si les gamins de celui du dessous vous menacent régulièrement ? Le maire ignore tout de ce genre de problème. Il est, sur ce sujet, dans un autre monde… Comme tous ceux qui gagnent des revenus à cinq chiffres tous les mois…

Il est vrai que, pour lui et tous les autres, le Système est extraordinaire, tout va bien camarades ! Surtout ne rien changer. Rien. La soupe est trop bonne. On ne le répétera jamais assez... Tout comme on ne répétera jamais assez à François Zocchetto ce que j'ai pu lui crier quand mon micro était éteint...

Quoi donc déjà, je ne vous entendais pas bien ? Eh bien qu'il y avait quand même eu 11 000 électeurs à ne pas voter du tout il y a deux ans ! Alors, qu'il se calme un peu le triomphateur à l'écharpe bleue quand il me critique ! Car son score ne fut guère fameux non plus...   

Et Samia Soultani est aussi déconnectée que lui, qui vous a demandé pourquoi vous ne vouliez pas qu’on refasse le quartier ? Oui, ils sont tous les deux en dehors des problèmes même si Samia, elle, les connaît davantage. Je crois qu’elle a compris que les politicards étaient trop payés… Mais je n’ai pas pu lui répondre car son chef m'a, je le répète, coupé le micro.

C’est incroyable ! Oui, et ça l’est d’autant plus que j’avais eu droit, répétons-le, aux accusations de « raciste » juste avant ! C’est une obsession de me faire passer pour un raciste. Je me souviens des municipales avec le noir animateur à l'USL qui, quelques mois après sa pitoyable prestation auprès des media, a tué sa compagne... Il était venu témoigner auprès de Ouest-France pour dire que mon rapprochement avec le FN l’avait choqué, qu’il ne comprenait pas mon choix car il me trouvait sympathique, et que je lui avais écrit de bons articles ! Monsieur me faisait la morale ! Alors que je l'avais aidé plusieurs fois ! Et que je l'appréciais ! Délirant !  

En fait, il ne faut pas évoquer les gens qui sont chez nous depuis quelques années, quelques mois, quelques semaines et qui - parfois - empêchent les Lavallois de souche de vivre tranquillement, comme leurs parents ou grands-parents vivaient. Oui, vous avez raison. Et il faut même, quand on est blanc, se considérer comme un « salaud », un être méprisable, un colonisateur, etc. Très peu pour moi ! Je n'ai pas cette culture de l'auto-dénigrement. Je n'ai pas honte de mes aïeux, qui valaient largement certains nouveaux arrivants, croyez-moi...     

Je me permets de dire que cette séance du conseil municipal a eu lieu le lendemain ou surlendemain de la capture de celui qui est présenté comme le dernier membre encore vivant du commando ayant ensanglanté le Bataclan, le 13 novembre dernier. Oui, mais personne ne l’a fait remarquer ! Quand on se souvient de la séance dite du « deuil national » où, au conseil, mes collègues de gauche à auréole en avaient fait des tonnes pour bien montrer leur tristesse aux journalistes présents ce soir-là, on aurait quand même pu fêter l’événement ! Au moins le mentionner... Mais, comme vous l’avez constaté, personne n’a sauté au plafond quand le tueur précité a été capturé car chacun sent bien que ce type qui n’aura pas droit à la guillotine (s’il est extradé en France) est considéré comme une « star » dans moult quartiers de « chez nous »… Une star, un héros, un type qui, contrairement à nombre de ses coreligionnaires, est allé jusqu’au bout de son idéal religieux…

Triste idéal… Pas pour tout le monde en France, hélas…

Nous sommes vraiment mal barrés, très, très mal barrés… Que voulez-vous, c’est ce que je dis toujours : il ne fallait pas voter Maastricht en 1992 et voter pour son défenseur de dernière minute, le pitoyable Chirac, en 2002... Ces deux années ont été particulièrement funestes pour le sort de notre pays. Il y a d'autres raisons à notre malheur, bien d'autres, mais ce n'est pas le sujet de notre entretien... 

Qu’il me soit également permis d’ajouter que cette séance du conseil eut lieu quelques heures avant les attentats de Bruxelles… Oui, Bruxelles était à feu et à sang le lendemain, quelques heures après, vous avez raison... Mais il n’empêche que le méchant, aujourd'hui en France, pour les media et les élites "ripoublicaines", ce n’est pas l’islamiste, celui qui veut gagner ses 72 vierges en faisant sauter des innocents, c’est le blanc, le méchant blanc qui se permet de pointer du doigt certaines populations qui, qu’on le veuille ou non, posent très souvent des problèmes… Cette haine de soi est incroyable !

Et que dire du grotesque clip chargé, en pleine semaine sainte, de dénoncer le racisme des blancs (chrétiens) contre les noirs et les arabes (musulmans), un clip payé par nos impôts  ? Du bien, curieusement ! Car ce clip est tellement contraire à la vérité, tellement grotesque, qu’il se retourne contre ses auteurs ! Enfin, qu’il dit l’inverse de ce qu’il est censé dire… Eh oui, je connais nombre de blancs qui, grâce à ce petit film de propagande anti-française, ont enfin compris que certains « Français de papier » leur en voulaient à mort. 

Ces choses dites, vous avez également évoqué lors de ce conseil l’affaire dite des mariages blancs à la mairie de Laval, affaire actuellement en cours. Oui, j’ai voulu que le maire en dise quelques mots mais il a botté en touche... Là encore, j’avais senti, en lisant l’article de Ouest-France de mon « ami » Emeriau que ce dernier, fidèle à sa partialité légendaire, avait essayé de faire passer le chef de service Philippe Serre pour un odieux « raciste », un méchant… Déjà le simple fait de parler de sa "collègue de travail" en disait long sur les intentions de ce plumitif bien connu dans le paysage journalistique lavallois...  

Mais, si vous me permettez j’attendrai que l’enquête soit terminée pour revenir sur ce sujet et sur certaines familles... municipales venues d’ailleurs… C’est très intéressant. Très instructif… J’allais vous le proposer. Il y a beaucoup de membres d'une même famille à la municipalité... Oui, il y a des rapprochements intéressants à faire, qui montrent certaines connivences, certains, comment dire... "coups de pouce"...  

J’ai apprécié que vous expliquiez à Pascal Huon qu’il était anormal d’associer – en inaugurant sa plaque de rue - au programme des manifestations relatives à la Victoire de 1945 le professeur Albert Jacquart car cette idole de l’extrême-gauche française n’est aucunement une figure de la Seconde guerre mondiale, période durant laquelle, en bon planqué, il préparait Polytechnique... Exact et ce n’est pas nous qui le disons, c’est lui. Je le cite :  «J’avais une vingtaine d’années pendant la Seconde Guerre mondiale. C’était comme si elle se déroulait au loin. Je n’ai pas pensé un instant à entrer dans la Résistance. J’étais trop occupé à préparer Polytechnique. J’ai vécu la Libération comme un événement extérieur. J’ai été un passager de l’histoire. Je n’ai pas été du tout le conducteur. J’ai été très long à m’apercevoir qu’il fallait que je choisisse mon camp. J’étais dans le camp des salauds : ceux qui laissent faire et finalement attendent que toutes les choses s’arrangent. »

Pour une fois, le maire a été d’accord. Du reste vous l’avez remercié. Il ne pouvait pas faire autrement. C’est la vérité.

Vous avez également approuvé que la Ville s’associe au réseau Villes Amies des Aînés défendue avec passion en commission par Gwendoline Galou. Oui. Parce que la somme à payer, moins de 800 €, ne me semblait pas scandaleuse. Mais j’ai tenu à indiquer certaines choses…

Lesquelles déjà, je ne me souviens plus, il était tard ? J’ai dit que je trouvais très bien, très très bien même de constater que la Ville – via un nouveau réseau - s’intéressât aux anciens et souhaitât lutter, entre autres, contre ce fléau de la solitude non souhaitée mais que je recommande à « Gwendo » de mener, en priorité, une politique qui pourra éviter renforcera ce genre de fléau ; une politique qui renforcera la solidité des corps intermédiaires, les seuls qui puissent lutter efficacement à terme contre cette solitude non souhaitée… Bien sûr, ai-je poursuivi, j’ai recommandé à l’adjointe au maire de commencer par renforcer, par divers moyens, le plus important de ces corps intermédiaires, un corps que les socialos détestent, exècrent même, on l’a vu avec la Loi Taubira, la famille.

Car si c’est excellent de lutter contre la solitude des anciens, c’est encore mieux de faire en sorte que les jeunes d’aujourd’hui fassent tout pour ne pas l’être plus tard ! Exactement ! Sinon nous serons dans la situation si justement décriée par Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes… »

Que voulez-vous dire concrètement ? Que si notre société matérialiste continue d’exalter l’individualisme le plus forcené dans tous les domaines, de multiplier les tablettes et autres écrans plats, la paresse, l’obtention de diplômes et de mentions qui ne valent rien, le refus de se plier à certaines règles de base concernant la politesse, le refus de débattre de sujets qui fâchent, etc. il ne faudra pas s’étonner que l’immense majorité des hommes et des femmes de demain finissent seuls… car ils auront toute leur vie refuser de vivre avec les autres…  Plus grave, ils en auront été incapables ! Et évidemment, les collectivités publiques n’auront pas les moyens de dépenser de l’argent pour lutter contre cette solitude…

Forcément ! Les problèmes liées à la dépendance, ai-je terminé sur le sujet, sont énormes, colossaux et – mauvaise nouvelle – devant nous…  Nous ne les réglerons qu’en redevenant des êtres humains capables de ne pas uniquement raisonner comme des comptables…

C’est le message que vous vouliez délivrer ? Oui. Car la sauvegarde de notre société passe par un changement complet d’attitude auquel la Ville, par une politique ambitieuse sur le plan culturel et éducatif, peut agir. Via, par exemple, des spectacles et des ateliers qui portent haut et fort l’image - attention, c'est du lourd ! - de la patrie et de la famille, du travail et, entre autres, du sens du dépassement personnel…

Vous avez également reproché à Didier Pillon d’acheter des œuvres qui ne méritent pas de l'être, celle d’une certaine Sabine Darrigan par exemple... Je lui ai d'abord demandé s’il avait vu les affiches qui font actuellement de la réclame aux quatre coins de la ville pour une célèbre enseigne d’opticiens. Car le message est clair, précis, et chaque conseiller ayant le pouvoir de claquer de l’argent public devrait se le tatouer sur sa peau : « Zéro Dépense ». Si je lui ai dit cela c’est parce qu’une fois de plus, en tant que conseiller scrupuleux, je suis allé voir sur le net les œuvres de celle qui fut préceptrice à la cour du Danemark, la précitée Sabine Darrigan. Or, après avoir observé ses œuvres, je considère, en toute bonne foi que nous n’avons pas à en acheter, à tout le moins, en ce moment. Il y a d’autres dépenses à privilégier que celle consistant à acquérir, je cite la délibération, « des bâtons parés de broderies, tulles, bijoux, baguettes et papiers découpés ».

C’est encore 1 500 euros que Monsieur Habault aurait grand profit à pouvoir conserver dans sa cassette qui se trouve également être la nôtre… D’où cette intervention qui j’imagine glissera sur la conscience citoyenne de Monsieur Pillon comme l’eau sur les plumes d’un canard…

S’il est impossible de citer tout ce qui s’est dit pendant ce conseil (pensons à nos lecteurs !), terminons pas le fait que vous soyez revenu sur une décision municipale, celle concernant la mise à disposition du stand de tir municipal de Beausoleil à la région de gendarmerie des Pays de la Loire. Oui, car le président de l’association sportive qui gère le centre de tir, la STL, m’a fait remarquer, lors de mon dernier entraînement à Beausoleil, que les nouveaux tireurs avaient sérieusement dégradé les porte-cibles leur appartenant… Quelle que soit l’estime que l’on peut porter à des gendarmes censés nous protéger avec leurs armes, cette dégradation est pour le moins fâcheuse car, comme tout le monde le sait, l’association STL n’a point la fortune du  comité d’entreprise de la SNCF et chaque chariot –ou porte-cible – coûte au bas mot 150 euros pièce… Mais le plus inquiétant – si j’ose dire - concerne les championnats départementaux que l’association, toujours elle, doit organiser fin avril début mai. Au train où vont les séances d’entraînement de nos amis gendarmes, cette compétition risque d’être purement et simplement annulée car les porte-cibles ne seront plus en état d’assurer leur fonction et sans cible pas de tir possible… Au nom de cette association j’ai donc demandé au maire de prendre le plus rapidement contact avec les nouveaux tireurs qui, manifestement, utilisent des armes plus importantes que celles des adhérents de la STL et qui pratiquent leurs exercices d’entraînement en dehors du pas de tir, à même le sol.

C’était inhabituelle cette demande technique de votre part car, le plus souvent, vous abordez les sujets plus généraux, plus politiques. Oui mais un bon élu est un élu qui peut aborder tous les sujets… Même s'il convient de respecter une certaine hiérarchie. Ainsi ai-je trouvé regrettable que le Contrat de Ville ne fasse pas l'objet d'un débat digne de ce nom alors que la fameuse passerelle de la Gare est sans arrêt au programme des discussions avec, à chaque fois, le même match entre Boyer et Zocchetto... C'est ce que j'ai indiqué au conseil mais que les journalistes de Ouest-France et du Courrier de la Mayenne n'ont pas retranscrit. Ils ont laissé sous-entendre que le sujet m'ennuyait. Non ! Aucun sujet ne m'ennuie ! Ce qui m'ennuie, je le répète, c'est qu'on parle beaucoup plus de cette passerelle que des sommes englouties dans le Contrat de Ville...  

Une dernière chose : vous êtes encore parti avant la fin... Eh oui puisque le camarade Guillot a encore fait un laïus, une fois l'ordre du jour du conseil achevé, qui ne prêtait lieu à aucune question, à aucun commentaire de la part de ses collègues ! C'était déjà la même chose lors du dernier conseil... Personnellement, je refuse d'écouter quelqu'un que je n'admire pas sans pouvoir lui répondre. C'est une question de principe. Il est vrai que le maire est un adepte de ce genre d'échange... D'où son règlement intérieur, concocté avec son prédécesseur, pour m'éviter de poser des questions gênantes... Heureusement, j'ai encore le droit de quitter les lieux quand je juge cela nécessaire... 

JCG il me reste à vous saluer car il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte… Je vous dis à bientôt, cher Bois-Renard et encore merci de m’accueillir si régulièrement.

C’est tout naturel.