Le candidat JC Gruau contre le changement de peuple

Une fois de plus nous retrouvons avec bonheur notre candidat préféré JC Gruau qui revient sur quelques petits faits récents plus ou moins liés à sa campagne. Il évoque aussi l’Affaire Fillon ainsi que le "Non au Changement de Peuple et de Civilisation", un nouveau mouvement créé par l’écrivain Renaud Camus.

«  JC Gruau, avant toute chose, une question personnelle. N’était-ce pas vous qui jouiez du saxophone avec un petit groupe de jazz vendredi 6 septembre dernier, en fin d’après-midi, rue de la Paix, devant la librairie M’Lire ?

Si, c’était bien moi et mon vieux sax ténor, instrument que je chéris autant que mon stylo même si je ne suis qu’un modeste amateur dont les solos n’ont aucune chance de rester dans l’histoire du jazz. Disons que j’apprécie tout particulièrement le jazz traditionnel, ce qui est rarement le cas des musiciens qui acceptent de jouer avec moi hors campagne électorale…

Pourquoi cette précision ? Parce que les jazzmen que je connais sont tous des hommes de gauche ou des bobos gauchisants jusqu’à la caricature. Par exemple, ils sont tous pour le mariage gay (alors que la plupart sont contre le mariage tout court, le seul, le vrai, celui qui unit un homme et une femme dans la perspective d’avoir des enfants en prenant du bon temps) ; ils sont tous pour le métissage des populations (dont ils attendent d’aussi bons résultats que ceux – le plus souvent excellents je dois l’avouer - obtenus par leur musique préférée, métisse s’il en est) ; ils sont tous farouchement anti-Le Pen (qu’ils comparent à Hitler tous les jours ou presque comme si ce méchant Teuton représentait encore un quelconque danger) ; ils sont tous favorables au droit de vote des étrangers (les immigrés n’ont que des qualités, surtout quand ils viennent d’Afrique), tous contre la peine de mort pour les tueurs d’enfants (lesquels n’auraient pas commis l’irréparable s’ils avaient été aimés par la société), etc. 

Quel formatage ! Disons que c’est la façon de penser qui caractérise les milieux dits culturels de notre pays…. Entrez dans un théâtre subventionné, une école de musique municipale, une maison de la culture et discutez une minute de l’actualité avec le premier professionnel que vous rencontrez… Ma tête à couper que vous tomberez sur quelqu’un prêt à vous débiter tous les poncifs précités et qui considère que le fascisme commence à Bayrou ! Même son de cloche dans l’enseignement et chez nombre de libraires (qui, adeptes de la méthode globale, ne devraient pas s’étonner d’avoir perdu tant de lecteurs ces dernières années !).

C’est triste ! C’est ainsi. Et je suis du reste tellement habitué à ce tropisme à gauche qu’il me laisse désormais indifférent. En revanche, soucieux de ne pas «gêner» mes «petits camarades» musiciens, je les avais prévenus de mon engagement bien avant que ma candidature ne sorte dans la presse. Je voulais que les choses fussent claires et nettes à ce sujet car, jusqu’à présent, s’ils me savaient plutôt « anar de droite » (« un mélange d’anarchisme et de conservatisme dans des proportions qui restent à déterminer », selon le mot de Clemenceau), ils n’imaginaient pas que je pusse être un jour tête de liste à une municipale et que j’allasse, côté soutiens,  « jusqu’au Front National», qui reste pour eux un parti à ne fréquenter que sous la torture…

Y compris si l’Etat leur pique de plus en plus de pognon et fait en sorte qu’ils ne puissent quasiment plus sortir de chez eux sans risquer de se faire occire par des racailles qui ne connaissent ni Miles ni Bird ni Duke ni Dizzy ? Oui, et c’est ce qui est le plus triste ! Tous ces idéologues préféreraient mourir plutôt que de reconnaître une seule fois dans leur vie que Jean-Marie Le Pen a toujours eu raison en matière d’invasion migratoire. Un jour viendra où ils seront bien obligés de reconnaître les faits mais, comme dit l’autre, il sera trop tard…

Mais revenons à vos amis musiciens : qu’ont-ils décidé une fois votre concert de rue achevé ? Ils ont souhaité qu’on se sépare et, éventuellement, qu’on se retrouve après les municipales si toutefois les morceaux qu’ils vont travailler sans bibi dans les six mois à venir me plaisent (car ils en pincent pour les œuvres modernes que je qualifie ouvertement de « casse-burnes »).

Incroyable ! C’est de la « discrimination » comme dirait Sylvie Deslandes ! Oui et leur réaction a d’ailleurs choqué nombre de proches qui ignorent ce que je sais depuis des lustres pour l’avoir mille fois constaté : la vraie liberté d’esprit ne se rencontre jamais chez les gens de gauche. Jamais ! Chez ces gens-là, Monsieur, il y a toujours une critique à formuler, un jugement moral à émettre, une référence qui leur reste en travers du gosier. La raison tient au fait qu’ils pensent représenter le Bien…

C’est pourquoi cela ne les gêne aucunement de s’unir à l’extrême gauche et de saluer à l’occasion le sinistre et monstrueux bilan du communisme... Oui. En revanche, fréquenter quelqu’un qui pourrait privilégier l’intérêt national et, partant, défendre les plus faibles du pays, je pense aux ouvriers, alors là, pas question ! Cela dit, changeons de sujet car je suis persuadé que nombre de lecteurs sont déjà partis sur un autre site...

Pas sûr car ce petit épisode montre au moins une chose : vous, au moins, n’êtes pas du genre sectaire car si on vous a vu jouer du jazz dans la rue avec des gauchos le vendredi, on vous a aussi vu le lendemain discourir à la fête gauloise organisée par le FN 53 à Livré-la-Touche… C’est vrai. Et je garderai toute ma vie un bon souvenir de cette manifestation bon enfant qui m’a permis de prononcer mon premier discours politique. J’avoue avoir d’autant plus apprécié l’exercice que le soleil était de la partie et que le cochon grillé de Bruno de La Morinière et les frites préparées par Jean-Michel Cadenas étaient de première bourre ! Et je ne vous parle pas de la bière pression et du (Marine) Chinon (Rien) ! Une belle après-midi, vraiment. En compagnie de Français qui osent encore se revendiquer comme tels ! 

Votre discours étant reproduit sur ce site, venons-en à « l’affaire Fillon ». Récemment,  l’ancien premier ministre a déclaré qu’entre un candidat socialiste et un candidat FN il choisirait « le moins sectaire ». Cette déclaration a fait l’effet d’une bombe atomique dans la famille UMPS car elle signifie que Fillon rompt avec l’attitude sectaire et suicidaire jusqu’alors suivie par la droite molle et le centre dur à l’égard du FN : plutôt perdre les élections que son âme en votant pour un membre du FN. Qu’avez-vous pensé de cette déclaration ? Politiquement, je l’ai trouvée habile : désireux d’être le porte drapeau de l’UMP aux prochaines présidentielles, l’homme à la mèche a compris qu’il ne pouvait gagner sans les électeurs du FN. D’où son choix de lever l’interdit moral qui pèse sur ce parti depuis les années 80 du siècle précédent. En agissant ainsi - bravo l’artiste ! - il coupe l’herbe sous le pied de Sarkozy et de Copé, ses deux « ennemis » considérés (à tort, bien sûr) comme plus à droite que lui. Toutefois, cette décision n’était évidemment qu’un coup de pub car deux ou trois jours après, sous la pression des élus UMP,  Fillon revenait sur ses propos en jurant ses grands dieux qu’il détestait le Front National depuis toujours, qu’aucun accord avec ce parti n’était possible, etc. La chanson habituelle. Bref de quoi détester encore et toujours cette UMP qui nous a fait tant de mal…

En fait, ce type a beau être de la Sarthe, c’est un « politichien » comme les autres… Bien sûr ! Et depuis toujours !

En fait, son numéro est assez pitoyable… Oui. Et ce d’autant que ses électeurs – enfin, ceux de l’UMP – ont – si j’en crois les sondages – plutôt apprécié sa première déclaration ! Rien d’anormal à cela : ils sont plus à droite (comprenez : moins idiots) que leurs élus. Ils savent, depuis des lustres, que le FN a raison de défendre prioritairement les Français et de pointer du doigt l’Europe de Maastricht et les flux migratoires en criant « Halte-là, danger ! » Toutefois, en restant à l’UMP ces électeurs n’obtiendront jamais gain de cause car tous les Copé, Juppé, Le Maire et consort, tous ces types formatés par le Système – qu’ils soient énarques ou assureurs comme Xavier Bertrand – font dans leur froc à la simple idée d’apparaître comme des pestiférés auprès des médias de gauche !

Bref, au final, sa fameuse déclaration ne méritait pas trois lignes dans les canards… Si. Car elle a permis de démontrer à ceux qui en doutaient que les élus de  l’UMP et ceux de l’UDI se détestent. Fillon avait à peine fini de parler qu’il se faisait critiquer par Jean-Louis Borloo qui, certains passionnés de politicaillerie s’en souviennent, devait prendre sa place à Matignon sous Sarkozy… A Laval, je me permets de rappeler que Samia Soultani est UMP et François Zocchetto UDI. Leur union pour les municipales ne s’annoncent pas de tout repos car derrière les sourires, se cachent des intérêts politiques divergents… C’est toujours le même problème : quelle stratégie adopter pour gagner les élections et vivre comme des nababs tout en faisant chuter le pays de plus en plus bas !

Parlons maintenant des municipales à Laval, avez-vous des nouvelles de vos concurrents ? Des bruits, des conjectures, des ragots, rien de sérieux. Côté UMP-UDI, Zocchetto devrait être tête de liste. Côté PS, une enveloppe contenant le nom du candidat déclaré serait arrivée récemment dans la boîte aux lettres de la permanence. Les camarades doivent maintenant faire leur choix, qui sera rendu public le 10 octobre.

Votre pronostic ? Garot, pour plusieurs raisons. La première est « technique », si j’ose dire. Boyer continue de vanter son action dans le journal municipal alors que nous sommes à moins d’un an de l’élection. En tant qu’ancien journaliste municipal, je sais qu’un maire-candidat à sa réélection se doit d’être le plus discret possible s’il ne veut pas que le coût du canard passe dans les frais de campagne. L’autre raison qui me fait croire qu’il s’agira de Garot est l’impopularité de Boyer, lequel apparaît surtout comme un profiteur du Système, un ambitieux sans foi ni loi qui ne pense qu’au tiroir-caisse : conseil général, mairie, agglomération, boulot de planqué au ministère de la Fonction publique… On raconte aussi – les gens sont méchants - qu’il aurait des « casseroles là où je pense » et que certaines décisions municipales risqueraient de faire désordre dans la campagne…

Par exemple… D’aucuns m’ont affirmé que l’un des principaux dirigeants de la société de stationnement qui a décroché le marché des parkings lavallois, Urbis Park, ne serait autre que son propre frère !

Non ? Si. C’est aussi ce que laisse entendre, non sans humour, le site FO des employés municipaux. Avouez que si cette parenté s’avère, l’homme aura du mal à se défendre…

Donc, pour vous, c’est Garot qui va se présenter. Je me mets à la place de François Hollande, qui doit se dire qu’aux municipales de mars, il serait bon que les socialistes les plus connus du pays aillent au charbon pour rafler le plus de mairies. Garot fait partie de ses ministres qui ont une chance de garder une ville.

Mais justement, il est ministre et un ministre ne peut être maire… La Loi ne l’interdit pas et les affaires de Hollande ne sont pas si juteuses qu’il puisse prendre le risque de perdre Laval pour une peccadille pareille… Ce sera, disons, l’exception qui confirme la règle.

Enfin, quand même, appartenir au gouvernement de Hollande devrait vous condamner à l’échec assuré ! Si les Lavallois étaient intelligents, ils le renverraient chez son papa et sa maman. Qu’est-ce qui peut bien pencher en faveur de Guillaumette ? Son physique de jeune premier qui sourit tout le temps devant les photographes. Son poste de secrétaire d’Etat aux Surgelés (si si ! de nombreux Lavallois apprécient ce genre de hochet). Le fait qu’il ne parle jamais de choses essentielles, qui peuvent fâcher. De plus, il a eu l’habileté de mettre Boyer à sa place tout en sachant que ce dernier ne lui ferait pas d’ombre humainement… C’est très fort de choisir un second qui ne peut pas vous concurrencer.  Garot, je l’ai cent fois dit, c’est un malin, un pro de la politique d’aujourd’hui qui ne vit que pour elle, qui n’a rien d’autre pour remplir sa vie. C’est à ce titre un adversaire redoutable. Et ce d’autant que Laval est une ville où les socialistes sont innombrables.

Et son bilan ? Je n’ai pas l’intention de développer ce thème aujourd’hui et me contenterai d’évoquer la démographie et les flux de populations. L’augmentation monumentale des impôts a fait fuir plusieurs centaines de Lavallois dans des communes avoisinantes ; elle a aussi éloigné de notre cité des familles qui auraient pu venir y créer des richesses. Si on ajoute à ces départs celui du 42ème régiment (que d’Aubert avait réussi à faire venir et qu’il aurait – j’en suis convaincu - réussi à conserver), le bilan démographique est loin d’être brillant. Quant à l’immigration extra-européenne, tout le monde a compris…

Compris quoi ? Que l’africanisation de Laval est en marche…   

Vous en revenez toujours à cette question de l’immigration extra-européenne, on dirait que le sujet vous obsède… On peut dire ça comme ça et je pense comme l’écrivain Renaud Camus que le Grand Remplacement de Population est en effet le sujet le plus important de tous. C’est pourquoi cet écrivain courageux et lucide a dernièrement créé une sorte de mouvement que je soutiens avec enthousiasme, le NCPC qui signifie Non au Changement de Peuple et de Civilisation.

Pouvez-vous nous en dire plus  ? Bien sûr, je vous livre ici même le texte fondateur paru sur le Net le 11 septembre dernier.

«  Le changement de peuple implique le changement de civilisation. Croire qu’il puisse en aller autrement, que la France puisse être encore la France, l’Europe encore l’Europe, avec une autre population, c’est mépriser les peuples et les individus, réduits au statut d’hommes et de femmes remplaçables, interchangeables, délocalisables à merci.

Ce que j’appelle le Grand Remplacement est à la fois la plus grave crise de notre histoire et le problème le plus sévère que nous devions affronter aujourd’hui. Non seulement toutes les autres épreuves que nous rencontrons, si douloureuses qu’elles puissent être, sont secondaires comparées à celle-là, mais elles n’en sont le plus souvent qu’un contrecoup. Insécurité, dureté croissante des rapports sociaux et de voisinage, violence à l’école, violence à l’hôpital, violence au fin fond des campagnes, hyperviolence, décivilisation, réensauvagement de l’espèce, effondrement du système scolaire, effondrement des comptes publics, crise du logement, surpopulation carcérale, détérioration du territoire, autant de problèmes majeurs qu’il est absurde de vouloir traiter ou seulement évoquer en faisant abstraction de ce qui les suscite ou, à tout le moins, suivant les cas, les aggrave terriblement : le changement de peuple et de civilisation.

Aussi bien notre pire ennemi est-il le mensonge, le silence imposé sur ce qui survient, cette façon qu’ont les deux pouvoirs, médiatique et politique, de faire comme si le Grand Remplacement et les désastres qu’il entraîne n’étaient pas l’évidence qui crève les yeux et les écrans. La première urgence est de rendre aux mots leur sens et aux Français la foi dans leur propre regard : le droit de constater par eux-mêmes ce qu’on leur interdit de nommer.

Nous ne sommes pas les forces du mal : ce n’est pas nous qui mettons le pays à feu et à sang. La morale est de notre côté dans ce combat parce que le monde qu’on nous impose est celui de la violence quotidienne, de l’hébétude généralisée et du malheur. Pour l’imposer, nos adversaires ne cessent de mentir, et d’abord par omission, sur les causes comme sur les faits.  Or il n’y a pas de vertu sans vérité.

Ce monde sinistre du tous contre tous, il faut lui dire NON de toute urgence : NON au changement de peuple, NON au Grand Remplacement, NON à la poursuite de l’immigration, NON aux naturalisations de masse, NON à la déculturation, NON à l’islamisation, NON à l’effacement de la France et de sa culture. Il ne faut pas seulement le refuser de toutes nos forces, il faut en renverser le cours. »

Et c’est pourquoi "le Camus il se décarcasse !", comme disait jadis une publicité célèbre ! Oui. Et sa conclusion est la suivante :

« Si nous sommes dix nous serons une veillée funèbre pour la patrie. Si nous sommes cent nous serons un groupe de réflexion. Si nous sommes mille nous serons un élan. Si nous sommes dix mille nous serons une force d’influence. Si nous sommes cent mille, un million ou davantage nous serons un pouvoir capable d’arrêter la course à l’abîme et même, qui sait, de remonter la pente. » J’ajouterai pour ceux qui seraient intéressés par cet appel qu’on peut y souscrire en cliquant ici :  http://www.le-non.fr/

Revenons aux municipales, Garot et Boyer sont-ils des adeptes du Grand Remplacement ? Bien sûr !, et à fond les manettes ! C’est pour ça qu’ils n’ont de cesse de favoriser l’immigration musulmane dans notre cher et vieux pays…  

Ils tuent le pays mais… peuvent ainsi accéder au pouvoir car les musulmans, on l’a constaté lors de la dernière présidentielle, votent quasiment tous à gauche… Oui, à près de 90% ! Pour les socialos de malheur, cette communauté est un vivier électoral de premier choix. Ils les préfèrent aux Français de souche !  

En fait, si je vous comprends bien il faut - quoi qu’il arrive - voter contre Garot et Boyer. Oui. Même si ces derniers étaient excellents à la mairie, il faudrait quand même les faire battre aux municipales pour qu’ils aient le moins de pouvoir possible. Car dès qu’ils en ont, ils représentent un danger pour l’avenir de Laval et celui de notre pays, les deux étant liés cela va sans dire.

Un dernier mot, pour conclure…,  Oui, une correction : il faut quoi qu’il arrive voter pour les candidats les plus proches du Front National. Et offrir des vacances au plus grand nombre d’élus UMPS. Car en matière d’immigration, les gens de l’UMP et de l’UDI continuent de penser que l’immigration est une chance pour la France. Alors que, pratiquée comme elle l'est aujourd'hui et avec les peuples concernés, c'est une chance pour tous ceux qui veulent la fin de la France.

Mais de tout cela nous reparlerons tôt ou tard... Quand vous le voudrez, cher Bois-Renard.