En français, please !

marche.noel

A la fin du siècle précédent, de plus en plus de boutiques se sont mises à porter des noms sans queue ni tête, à consonance anglo-saxonne. Chaque mois ou presque, je devais demander à leurs patrons respectifs l’orthographe de Water For CarTiff'CisoLove My Moto, Scotchy'Scotcha

Dans le Laval Infos de décembre 2001, je décide de faire part de ma désapprobation car trois des boutiques que je vante sont touchées par cette sorte de vérole linguistique ! Dans l'article concernant l'une d'elles aujourd'hui disparue (Styl et Formes), je livre le fond de ma pensée : "Un seul regret : votre Styl …. n’a pas de e ! - Pour se singulariser !", m'avoue sa charmante patronne… Petite question : à quand la création d’une association de consommateurs décidés, eux aussi, à se singulariser ? Par exemple, en n’achetant plus le moindre produit dans les boutiques qui, faisant fi de la Loi Toubon (1994), refusent « d’utiliser le français dans les actes de la vie sociale, commerciale et intellectuelle »… Et j’ajoutais : " Que Céline B. se rassure ; cette question « franchouillarde » vaut aussi pour deux autres boutiques vantées gratuitement dans cette page..." En l’occurrence Riding Béco et Slip’s….