Les rosières de la Ville (C'était Laval)

rosiresMoins connu que les martyrs de Laval et l'apparition de la Vierge à Pontmain, l'épisode des rosières et du prix de vertu fit l’objet d’un C’était Laval en septembre alors que Loana et ses copines lofteuses suscitaient un vif intérêt dans le pays. Mais de quoi s'agit-il ? De distinctions que notre cité attribua de 1903 à mai 1968 à deux fillettes particulièrement vertueuses et méritantes. L’une était couronnée « rosière » et l’autre se voyait décerner un « prix de vertu ». Conformément aux conditions testamentaires d’une « vieille fille » dont le nom orne, depuis 1906, l'une de nos plaques de rue, Noémie Hamard.

Pour écrire cet article je rencontrai Fernande, épouse Boulard, la fille d’Amandine Lecomte qui fut la rosière 1924. « Maman aura évoqué son couronnement jusqu’à son dernier jour ». Il faut dire qu’Amandine n’avait pas eu l’occasion de beaucoup s’amuser dans sa vie car, orpheline de mère, elle devait s’occuper de son jeune frère et aussi de son père qui avait « des pertes de mémoire ». Plus tard, elle eut dix enfants dont un seul eut la chance de vivre, la Fernande en question, ravie d’évoquer la mémoire de sa mère…

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