Marc Villard (Littérature)

internetEn mai 2004, rédigeant l'article sur le concours de nouvelles pour le Laval Infos n°94, l'idée me vient de citer cinq nouvellistes. Pourquoi avoir ajouté Villard à Maupassant, Barbey d'Aurevilly, Daudet et Aymé ? Pour créer une surprise (qui c'est ce gars-là ?) et – surtout – donner envie aux Lavallois de découvrir un bon auteur encore en vie. Et en activité ! La preuve ? Un an plus tard, le 31 mars 2005 exactement, dans une librairie parisienne, je tombe sur son dernier ouvrage, Souffrir à Saint-Germain des Près, qui ne contient que des nouvelles autobiographiques...

Je le saisis et lis d'emblée - saine habitude - la 4e de couverture qui provoque chez moi une excitation certaine car elle reprend intégralement mon article de mai 2004 ! L'explication est fournie entre les pages 65 et 68 dans la nouvelle Le web, mon ami… En effet, navigant un jour sur ce dernier, son nom "inscrit sur un moteur de recherche" à la découverte de "fans inconnues", Villard tombe sur l'article précité reproduit sur "le site officiel de la bonne ville de Laval : Qui avait pu rédiger cette annonce à Laval ? Sûrement pas un homme. Je pariai plutôt pour une blonde oxygénée, poitrine généreuse et talons aiguilles. Une qui arrondirait ses fins de semaine, le samedi chez Josy coiffure. Le fantasme absolu…

Le lendemain, j'ai cherché Marc Villard dans l'annuaire de Paris et ne suis jamais tombé sur le bon, l'auteur de ces lignes me concernant. J'ai donc appelé sa maison d'édition à Nantes, L'Atalante, qui, amusée par cette histoire, a accepté de jouer les passeurs de lettres avec mon nouvelliste contemporain préféré…

La suite, dans le livre…