Un architecte fort mécontent (Perso)

vieux-chteauJe commence l’année 1999 en me faisant un "nouvel ami", un architecte dont je tairai le nom. Je tombe sur cet aigri chez Aglaé où il a ses habitudes. Il me fait part de sa désapprobation concernant une phrase que j’ai écrite dans un articulet vantant la petite maison de style moyenâgeux  qui, depuis le 17 décembre, donne à l’écluse du quai Jean-Poperen (où elle est installée) un cachet inhabituel et ajoute au charme déjà grand des illuminations de fin d’année…

Je trouve cette petite maison superbe. Il faut dire qu’elle ressemble fidèlement à celle figurant sur l’une des innombrables toiles du peintre Messager représentant le Laval qui existait avant les grandes transformations urbanistiques du XIXe siècle. J’interroge le responsable de ce projet (qui a mobilisé l’énergie d’une quarantaine d’élèves du collège Fabrice-Molard) et achève mon paragraphe par ces mots : "Et une fois de plus, même conclusion : dans le domaine de l'art architectural, le passé, franchement, vaut cent fois le présent."

C’est plus qu’il n’en faut pour l’architecte qui fréquente Aglaé, lequel m’accuse d’écrire n’importe quoi dans un journal qui ne m’appartient pas. Il m’informe également qu’il a écrit une lettre de contestation à l’adjointe au maire Corine Brassard, élue municipale et architecte de profession. Ce type étant du genre casse-bobons, je ne me gêne pas de lui dire ce que j'en pense et, cinq minutes plus tard, regagne ma voiture gagné par un sentiment délicieux : celui de ne plus avoir à le saluer chaque fois que je le croiserai désormais dans la rue…

La suite dans le livre...