CM du lundi 30 janvier 2017 : Gourvil et les Puechiens, bar à fumeurs, nouveau centre de "tir lourd"...

Le dernier conseil municipal d'hier soir (30 janvier 2017) s'est déroulé, une fois de plus, avec des manifestants dans la salle : une dizaine (vingtaine ?) de professeurs, parents et soutiens du collège Fernand Puech, toujours inquiets pour l'avenir de leur établissement chéri... C'est vrai mais cette fois, contrairement au dernier conseil, il n'y eut ni sifflets, ni banderoles, ni aucune violence verbale d'aucune sorte. Ni aucun bras d'honneur. Hélas, il n'y eut pas non plus de prise de parole d'un "Puechien" désigné par ses pairs...

Qui a donc évoqué le sujet ? Le conseiller Gourvil dont l'un des enfants est scolarisé à Puech et qui n'a cessé de prendre la parole hier soir, en s'excusant plusieurs fois d'être si bavard. Il est vrai qu'il était devant "son" public et donnait, pour une fois, l'impression d'être pleinement épanoui. Et ce malgré le réchauffement climatique, les graves lacunes qui sautent aux yeux quand on étudie l'égalité hommes-femmes dans la vie politique française, etc. L'écologiste Gourvil est un grand indigné. C'est d'ailleurs ce qui fait son charme...politique !

J'ai entendu dire que Boyer était absent... Oui, ce qui est plutôt rare. L'élection de Donald Trump peut-être, qui l'aurait cloué au lit ? Enfin, s'il lit ces lignes, qu'il soit rassuré : dans un style différent, Claude Gourvil a su tenir le crachoir à sa place... On a même entendu le conseiller Georges Poirier intervenir sur une délibération, celle concernant l'acompte sur les subventions aux associations 2017. C'était la première fois que nous entendions le son de sa voix...

A croire que l'absence de Jean Cricri libère la parole à gauche ! On peut le penser, en effet...

Le maire a-t-il répondu ? Bien sûr ! Mais il n'a pas donné de réponse à la question que la gauche lui a posée moult fois : "Oui ou non, monsieur le maire, êtes-vous pour ou contre le maintien du collège Fernand Puech dans la rue rue Crossardière ?"

Il est resté dans le flou ? Oui, c'est le secret des grands politiques, de ceux qui montent en grade avec méthode... Il a dit que ce qui comptait pour lui avant tout dans cette affaire, c'était l'épanouissement des enfants scolarisés. C'est beau comme l'antique, certes, et frappé au coin du bon sens, mais ce n'est pas la réponse, je le répète, que la gauche attendait.

Vous dites la gauche parce que vous pensez que ce combat est politisé ? Oui, ce combat est clairement de gauche, tendance gauche-bobo - avec l'inévitable pin's représentant un petit coeur accompagné d'un slogan à la sauce gnangnan nananère : "Nous aimons le collège Fernand Puech". Un truc pour les enfants de cinq ans. Nous en avions d'ailleurs tous un sur notre table.

Après les cadeaux Bonux, voici venu le temps des cadeaux bobo.  Oui.

Etes-vous intervenu ? Oui quand Gourvil nous a fait son numéro de père exemplaire qui s'impliquait dans la vie des établissements scolaires de ses enfants en général et de Fernand Puech en particulier. Pour cet élu modèle, tous les parents doivent s'impliquer dans ce domaine ! J'ai alors demandé la parole pour dire que la chose était impossible pour un père de droite (voire d'extrême-droite, comme qui vous savez) ! Je pense aussi qu'il n'est pas nécessaire de s'impliquer (mon père et mes aïeux ne le faisaient pas) et que l'Education nationale, qui mériterait de s'appeler anti-Nationale car elle défend systématiquement le cosmopolitisme, avait infiniment moins d'impact sur les enfants que les parents qui, comme on dit maintenant, "font le job".

Vous avez joué votre partition d'élu de droite... Disons que je crois davantage à l'influence de la famille qu'à celle des "enseignants" même si l'école, bien sûr, a son mot à dire - ou plutôt : devrait l'avoir - : apprendre aux enfants à lire, écrire et compter. Et non leur bourrer le cerveau avec des messages politiquement corrects qui conduisent la France au cimetière car ils tournent tous autour de l'accueil des "migrants", du métissage, de la haine des blancs (esclavagistes, colonialistes, racistes, paternalistes, etc.), de la promotion de la pilule, de la capote, de l'euthanasie, de l'avortement, etc.

En clair : Vive la vie ! Oui et... vivent les blancs !

Qu'avez-vous dit d'autre ? Concernant Puech, j'ai demandé au maire de dire enfin ce qu'il en pensait vraiment. C'est oui ou c'est non... Je souhaite qu'on en finisse avec cette histoire qui commence à sentir le réchauffé ! J'ai dit que le dossier Puech me faisait penser aux dossiers "emprunts toxiques" et "passerelle" de Jean-Christophe Boyer, et à celui de la "bibliothèque Badinter" du révérend  Père Aurélien Guillot... Eh oui, Puech est en train de devenir un véritable feuilleton municipal ! Je tiens enfin à signaler qu'il n'y avait aucune animosité dans la salle, en tout cas, je n'ai rien perçu comme telle...

Vous avez ensuite dit deux mots concernant le rapport sur l'égalité hommes-femmes présenté par Jean-Jacques Perrin. Oui, j'ai tenu à rappeler que dans ce domaine une seule chose compte vraiment : la rémunération à compétence égale. Laquelle est respectée à la mairie de Laval, ce dont je me réjouis. Le reste,  tout le reste, ai-je poursuivi, c'est un peu du pipo car l'homme et la femme, tous ceux qui ont dépassé l'âge de treize quatorze ans le savent, ne sont pas égaux mais complémentaires ! La nature ou Dieu le père - au choix - en ont décidé ainsi et si nous sommes tous là c'est bien parce que nos parents l'ont été dans leur vie au moins une fois, ne serait-ce que quelques minutes...

Ensuite, m'a-t'on dit, vous êtes intervenu sur la charte de la vie nocturne  lavalloise que la Ville signera prochainement avec nombre d'acteurs locaux concernés. Oui, je me suis réjoui qu'une charte permette d'améliorer la vie nocturne de notre cité en veillant à ce que tout se passe au mieux dans une société où l'absorption d'alcool est hélas devenue une pratique courante chez les jeunes, y compris chez les jeunes femmes. A ce sujet, j'ai aussi tenu à dire que j'étais partisan des navettes gratuites qui permettent d'accompagner nos jeunes dans les night-clubs environnants et - surtout - de les ramener à bon port quand, bien souvent, ils ne sont plus en état de le faire eux-mêmes au volant de leur véhicule sans faire courir des risques à leur permis de conduire et, plus grave, aux automobilistes qui auraient la malchance de les croiser sur la route...

Toutefois, ai-je poursuivi, le fait d'être favorable aux navettes ne m'empêche pas de constater également que ces dernières poussent à la consommation car le jeune sachant qu'il ne conduira pas a tendance à lever le coude avec une régularité que son foie paiera tôt ou tard.

Mais ce sujet ne regarde pas le conseil municipal... Exact, c'est pourquoi j'ai dit que je le laissais de côté. Et c'est alors que j'ai fait une proposition...

Une de plus ! Oui. Elle concerne le respect de la tranquillité des Lavallois qui restent chez eux la nuit quand les autres sont de sortie... C'est une mesure qui, je pense, pourrait faire du bruit car elle permettrait justement d'en faire nettement moins dans les rues qui comptent des débits de boissons...

Cette mesure, ce serait tout simplement de créer des bars qui accueillent, comme dans le temps, des fumeurs ! Cela permettrait aux voisins de ces bars de ne pas être importunés jusque tard dans la nuit par des petits groupes de fumeurs qui parlent souvent très fort - ou à tout le moins trop fort - entre deux taffes.

Cela permettrait aussi, autre avantage, aux non-fumeurs qui ne sont pas atteints de "fumophobie" de ne pas voir leurs amis fumeurs les quitter plusieurs fois dans la soirée pour aller tirer une clope dans la rue au lieu de rester à leurs côtés.

Cette ouverture de bar aux fumeurs serait, d'après moi, la seule solution pour éviter certains attroupements bruyants qui génèrent immanquablement des crispations chez les voisins qui veulent dormir. C'est une idée originale qui permettrait à Laval de se faire connaître pour sa vie nocturne...

Le maire vous a répondu ? Pour une fois, j'ai eu une réponse mais très formaliste : la loi interdit aux fumeurs de fumer dans les cafés et c'est très bien ainsi.

Vous ne vous attendiez quand même pas à ce que le maire parte en croisade contre les règlements anti-tabac !? Non, bien sûr, la loi l'interdit de toutes façons mais... c'était pour moi le moyen d'insister sur le fait qu'avant, quand le monde réel existait, les cafés étaient ouverts aux fumeurs et personne ne s'en plaignait plus que ça ! J'ai été fumeur, je me souviens du plaisir que je prenais à boire une bière en grillant des cigarettes à la terrasse du café de l'Ouest dans les années 80. Je constate surtout que, désormais, la moindre soirée dansante notamment, ne permet jamais d'avoir tous les convives dans la même pièce car nombre d'entre eux fument dehors.

Il paraît que l'élu communiste a dit qu'il était d'accord avec le maire. Oui et je lui ai répondu que les grands écrivains fumaient... Imagine-t-on Malraux sans sa cigarette, Churchill sans son cigare, Louis Pauwels sans sa pipe, etc. Enfin, en bon lecteur de Muray, je sais que la partie est perdue, l'hygiènisme, depuis le XIXème siècle gagne sans cesse du terrain au détriment de la vraie vie. Mais ceci est un autre sujet - admirablement traité par Philippe Muray (encore et toujours lui !) - et je n'ai point le temps de l'aborder ici et maintenant.

Alors, dernier sujet, vous avez profité d'une délibération sur la désaffection et le déclassement des espaces de la place d'Armes du quartier Ferrié pour aborder une demande qui vous tient à coeur, vous l'adhérent de la Société de Tir Lavalloise. Oui, j'ai proposé une mesure de rénovation qui ne peut que payer dans les années à venir, qu'on nous annonce violentes - certains parlent même de "guerre civile". En effet, le quartier Ferrié dispose d'un centre de tir aujourd'hui inutilisé et qui avait la particularité de mériter l'appellation de "lourd" car il permet la pratique du tir à gros calibres sur des surfaces de 100 et 200 mètres. En rénovant ce bâtiment, ai-je dit au maire, Laval permettrait à tous ceux qui, dans le grand Ouest, ont la charge d'assurer notre sécurité nationale de bénéficier d'une infrastructure indispensable au bon exercice de leur profession.

Des gendarmes, des policiers, des douaniers du grand ouest pourront venir s'entraîner dans notre cité et, qui sait, la découvrir voire décider d'y habiter.

Certes, cette rénovation est coûteuse, j'avais cru comprendre qu'elle nécessiterait plus de 100 000 € mais vous avouerez qu'elle est infiniment plus importante pour notre avenir que nombre de dépenses plus ou moins bidons qui tombent dans les poches, si j'ose dire, du Contrat de Ville ou des artistes cosmopolites que Monsieur Pillon nous impose régulièrement...

Il paraît que vous avez aussi parlé des municipales 2020... Oui, j'ai dit au maire qu'en effectuant ce genre de rénovation, il couperait l'herbe sous le pied à ses opposants de droite - ou d'extrême-droite - qui se présenteront vraisemblablement contre lui dans trois ans à la mairie de Laval mais avec, cette fois, quelques chances de l'emporter...

Bref, je lui ai demandé de saisir l'occasion de faire de Laval une ville qui pourrait oeuvrer efficacement pour la sécurité nationale, laquelle, je le répète au risque de crisper certains bisounours autour de cette table, deviendra tôt ou tard une obsession...

Ce fut un conseil bien sage... Oui, ce fut un conseil des plus calmes. Mais cela a tenu au fait, je le répète, que les manifestants de Fernand Puech sont des gens bien élevés et qui laissent les élus s'exprimer quelle que soit leur couleur politique. Mais ce n'est pas cela qui m'a le plus étonné, c'est que nombre de ces derniers sont restés jusqu'au bout du conseil ! Contrairement aux manifestants municipaux de la séance précédente qui, eux, avaient levé le camp sitôt "leur" sujet abordé.  

Il est l'heure de se quitter, cher JCG, et ce sans même que nous ayons évoqué les législatives à venir, l'arrivée de Donald Trump à La Maison Blanche, le ralliement de votre "ami" Arthuis à Emmanuel Macron, etc. La prochaine fois, promis, si vous me réinvitez [sourire].

Quand vous le souhaitez, cher JCG. Votre heure sera la mienne, cher Bois-Renard. En attendant, je profite du dernier jour "autorisé" (31 janvier) pour vous souhaiter une bonne année 2017 à vous et à vos proches.

Merci et vous aussi, bonne année 2017 : santé et, dans votre cas, plus de travail qu'en 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, 2010 et 2009. Merci.